Monument Valley, la Camel Butte

La Camel Butte est une impressionnante butte rocheuse située dans Monument Valley, dans l’Etat de l’Arizona aux USA.

Les 4×4 des touristes qui parcourent, dans un décor digne des plus grands westerns hollywoodiens, la piste de terre qui se déroule au pied de ces buttes, mésas et autres falaises, paraissent bien petits par rapport à ces immenses rochers sculptés par l’érosion.

 nb : pour accéder à la version haute définition de cette photographie (fond d’écran), cliquez sur l’image, un lien permettant de télécharger la version HD sera disponible sur la page suivante.

 Une piste de terre au pied de la Camel Butte. Monument Valley (Navajo Tribal Park, Arizona), USA
Une piste de terre au pied de la Camel Butte. Monument Valley (Navajo Tribal Park, Arizona), USA

Antelope Canyon (Arizona, USA)

Antelope Canyon est un Slot Canyon, situé à proximité de la ville de Page, dans la réserve de la Nation Navajo (Arizona, USA).   Les Slot Canyons, ou canyons en fente, sont formés par le ruissellement de l’eau et sont étroits et profonds. Ils sont nombreux dans cette région des Etats-Unis, mais Antelope Canyon est le plus connu d’entre eux, et accessible au public. Ce site naturel est de toute beauté avec ses parois de roche ocre aux courbes si élégamment dessinées par l’érosion.

Puits de lumière et coulée de sable au fond d'Antelope Canyon Arizona, USA
Puits de lumière et coulée de sable au fond d’upper Antelope Canyon (Arizona, USA)

Antelope Canyon est divisé en deux parties : Upper Antelope Canyon, la partie la plus visitée car la plus facile d’accès, et Lower Antelope Canyon, dont l’accès est un peu plus sportif.

La visite d’Antelope Canyon ne peut se faire qu’accompagné par un guide navajo. Le départ a lieu soit depuis le parking à l’entrée du parc (où il faudra prendre une navette pour rejoindre l’entrée du canyon), soit depuis le centre ville de Page si vous passez par une agence, une navette vous amenant directement jusqu’à l’entrée du canyon. Cette navette n’est pas des plus confortables, puisqu’il s’agit en fait d’énormes pickups au châssis surélevé afin de pouvoir parcourir la piste de sable. Vous serez assis sur de simples banquettes en bois fixées sur la plateforme arrière, et un peu secoués pendant le trajet. Mais cela donne un petit goût d’aventure à cette visite !

Vu de l’extérieur, Antelope Canyon est à peine visible : une  fente pas très large sur le sol. L’entrée d’upper Antelope Canyon est accessible depuis le lit de la rivière (asséchée), et ressemble à une simple grotte pas très impressionnante. C’est à l’intérieur d’Antelope Canyon que les jeux d’ombre et de lumière vont en révéler toute la beauté.

En raison de l’affluence en haute saison, la visite d’Antelope Canyon se fait presque au pas de course. Les visiteurs circulent par petits groupes dans cet étroit défilé, et si vous traînez un peu, il y a des chances pour que votre guide vous fasse poliment presser le pas. Une fois arrivé au bout d’upper Antelope Canyon, vous devrez revenir sur vos pas et croiserez les autres groupes avant de rejoindre votre 4×4. La visite du canyon dure à peu près une heure, mais une visite spéciale photographe (plus chère, mais plus longue), est également possible. 

Prendre des photos dans Antelope Canyon : 

  • L’été, le meilleur moment de la journée pour photographier upper Antelope Canyon est lorsque le soleil est à son zénith, il faut donc choisir une visite qui débute entre 11h et midi. Vous aurez ainsi la possibilité d’admirer de magnifiques puits de lumières en plusieurs endroits du canyon.  Évidemment, c’est l’horaire le plus demandé. Il peut être conseillé de réserver à l’avance.
  • Pour prendre des photos d’Antelope Canyon,  il est utile de se munir d’un trépied, pour pouvoir faire notamment des poses longues.
  • Si votre appareil le permet, prenez de préférence vos photos en RAW, et si vous n’en avez pas l’habitude, entraînez vous à prendre des photos avec votre appareil en basse lumière, en testant différents réglages (sensibilité ISO, différends modes de mesure d’exposition..), pour trouver le meilleur compromis.
  • Si possible, faites du bracketing d’expositionutilisez soit la compensation d’exposition de votre appareil soit la fonction bracketing d’exposition si votre appareil le permet, car il peut y avoir un contraste important entre les zones éclairées par les rayons de soleil et les parois au fond du canyon, bien plus sombres .
  • N’utilisez pas de flash.
  • Si vous utilisez un appareil reflex ou hybride, choisissez votre objectif avant de faire la visite, car changer d’optique dans Antelope Canyon n’est pas recommandé et vous ferait prendre le risque de salir votre capteur : non seulement il est fréquent de recevoir sur la tête du sable poussé par le vent depuis la surface du canyon, mais certains guides jettent également du sable dans les air, pour remplir l’air de poussière et accentuer l’effet donné par les puits de lumière.
  • Pour la même raison, utilisez le pare-soleil de votre objectif pour éviter que trop de poussière ne se dépose sur la lentille frontale.
  • Certains guides vont même vous apporter quelques conseils  rapides sur les réglages adéquats de votre appareil photo, ou sur les endroits intéressants.

A savoir : la visite d’Antelope Canyon n’est pas possible par temps d’orage. En effet, les slots canyons ont la particularité de pouvoir être inondés brutalement par des torrents de boue. Ce risque de Flash Flood n’est pas à prendre à la légère : 11 touristes (dont 7 français) qui n’ont pas respecté les consignes de sécurité l’ont payé de leur vie en 1997. 

 

A voir : les photos d’Antelope Canyon

Un puits de lumière au fond d'Antelope Canyon Arizona, USA
Un puits de lumière au fond d’Antelope Canyon (Arizona, USA)

Horseshoe Bend : un panorama à couper le souffle

Horseshoe Bend, qui signifie littéralement La courbe du fer à cheval, est un méandre du fleuve Colorado. Situé en Arizonaen aval du lac Powell et du célèbre barrage de Glen Canyon, Horseshoe Bend est accessible à quelques miles seulement au sud de la petite ville de Page, sur la route US 89 (voir sur Google Maps). 

Une fois arrivés sur le parking de Horseshoe Bend, comptez une vingtaine de minutes de marche tranquille, sur une petite piste sablonneuse, pour arriver jusqu’au bord du canyon, et admirer ce magnifique point de vue plongeant sur le Colorado.

La photo ci-dessous, avec ces rochers qui surplombent le vide au bord des falaises, 300 mètres au-dessus du Colorado, donne déjà un bon aperçu des dimensions de ce magnifique site naturel.

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Horseshoe Bend, un panorama vertigineux 300m au-dessus du vide !
Horseshoe Bend, un panorama vertigineux 300m au-dessus du vide !

Horseshoe Bend est immense. Pour le photographier, un objectif grand-angle, ou ultra-grand angle (comme sur la photo ci-dessous, prise au 10 mm avec un Nikon D90, soit un équivalent 24×36 de 15 mm), est indispensable si l’on souhaite pouvoir capturer une image de ce site naturel dans sa totalité. A défaut d’avoir un objectif suffisamment grand angle, certains photographes font aussi un assemblage panoramique de plusieurs photos, mais cela est peut être moins évident en bord de falaise…

Cliquez sur la photo ci-dessous pour afficher la version HD (fond d’écran) dans une nouvelle fenêtre.

Une vue d'ensemble de Horseshoe Bend (Arizona, USA)
Une vue d’ensemble de Horseshoe Bend (Arizona, USA)

Pour photographier Horseshoe Bend avec une belle lumière, il est conseillé de s’y rendre en début de matinée (mais pas trop tôt non plus pour que le Colorado ne soit pas dans l’ombre).  Bien entendu, quand souhaite photographier un paysage, on n’a pas toujours la maîtrise de la météo. Cela dit, même avec un ciel gris, Horseshoe Bend vaut vraiment le coup d’œil. 😉

A noter : Horseshoe Bend est impressionnant, même pour ceux qui n’ont pas le vertige… Il est conseillé d’être prudents une fois arrivés sur place, surtout si vous êtes avec des enfants, le site étant laissé à l’état naturel : il n’y a ni protection, ni garde-corps au bord des falaises !  De même attention à ne pas aller trop près du bord, car les rochers y étant souvent en surplomb, rien ne vous garantit qu’ils supporteront votre poids… Toujours dans le registre des précautions, attention si le temps est orageux, en raison du risque de foudroiement (il n’y a aucun abri au bord des falaises).

Troupeau de bisons d’Amérique – Parc National du Grand Canyon

Quand on parle du Grand Canyon, on pense immédiatement à des successions de gorges, pics, crêtes et falaises à perte de vue, dans des paysages relativement arides connus de tous.

Mais le Parc National du Grand Canyon, c’est aussi les plateaux qui bordent le canyon proprement dit. La rive nord du Grand Canyon, North Rim, est plus élevée en altitude que la rive sud (le plateau de Kaibab, au nord du Grand Canyon, culmine à 2817 mètres). Moins arides, les hauts plateaux de North Rim sont aussi plus boisés. Et la route qui mène au visitor center de North Rim, l’Arizona 67, passe par de belles forêts de conifères, entrecoupées de quelques prairies, sur le plateau de Kaibab.

Troupeau de bisons d'Amérique Parc National du Grand Canyon (North Rim), Arizona, USA
Troupeau de bisons d’Amérique
Parc National du Grand Canyon (North Rim), Arizona, USA

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Comme dans d’autres grands parcs naturels de l’Ouest des USA (Yosemite, Bryce, Zion…), le visiteur qui pénètre dans le Parc National du Grand Canyon constate bien vite que la nature y est reine. Et à tout point de vue, puisqu’ici aussi les panneaux routiers dans le parc donnent priorité aux animaux sauvages. Une vie sauvage très présente. Si dans certains parcs américains ce sont des lapins, chiens de prairie, écureuils, daims ou plus rarement des ours que l’on peut croiser, ici, ce sont également des bisons qui sont susceptibles de traverser la route.

Ainsi la photo ci-dessus est le résultat de cette rencontre, plutôt inattendue près du Grand Canyon, avec ces bisons d’Amérique qui broutaient en toute liberté l’herbe de la prairie, à quelques dizaines de mètres seulement du bord de la route…

Grand Canyon, vue plongeante sur un des plus beaux paysages au monde

Grandiose, spectaculaire, à couper le souffle, vertigineux… les qualificatifs ne manquent pas pour décrire le Grand Canyon.   Les nombreux points de vue auxquels on accède depuis les plateaux de la rive nord (« north rim ») ou de la rive sud (« south rim ») du Grand Canyon offrent de magnifiques panoramas sur des paysages naturels inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1979, et souvent considérés comme parmi les plus beaux au monde.

Vue plongeante sur le Grand Canyon (North Rim), Arizona, USA.
Vue plongeante sur le Grand Canyon (North Rim), Arizona, USA.

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Profond de 1500m, jusqu’à 30 km de large par endroits, et serpentant sur une longueur de 445 km, la démesure du Grand Canyon est telle qu’il est souvent difficile d’appréhender à l’œil nu l’échelle de ce paysage…

Pour en avoir malgré tout une petite idée : sur cette photo prise depuis la rive nord (au bord du sentier qui mène à Bright Angel Point), les falaises qui dessinent la ligne d’horizon au loin dans la brume sont celles de l’autre côté du Grand Canyon (la rive sud). En mesurant les distances sur Google Earth, cela donne environ 16 km  pour les plus proches, sur la droite de l’image, et jusqu’à 25 km sur l’extrême gauche de l’image. Rejoindre l’autre côté à pied vous prendrait 2 à 3 jours de marche (le sentier le plus court pour rejoindre l’autre rive fait 33km). Et si vous voulez rejoindre l’autre côté en voiture vous êtes obligés de faire un petit détour… sur près de 330 km.

Photos en contre-jour

Je viens de mettre en ligne cette semaine un album qui regroupe un peu plus de 150 photographies prises en contre-jour et publiées sur Photo-Paysage.com.

Cliquez sur la photo en contre-jour ci-dessous pour accéder à l’album complet :

Un exemple de photo en contre jour : un arbuste, perché au bord d'une falaise du Grand Canyon, photographié dans l'Etat de l'Arizona (USA)
Un exemple de photo en contre jour : un arbuste masquant le soleil, photographié au bord d’une falaise du Grand Canyon, dans l’Etat de l’Arizona (USA)

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Comme on le voit sur l’exemple ci-dessus, en photographie un contre-jour consiste la plupart du temps à photographier de face ou de biais son sujet principal, tandis que la source principale de lumière (souvent une source de lumière vive, telle que le soleil), se trouve soit directement derrière le sujet, soit simplement en arrière par rapport au sujet.

Si l’on expose la photographie en fonction de la source lumineuse, comme sur l’exemple ci-dessus où l’exposition a été réglée par rapport à la luminosité du ciel, il en résulte un contraste important, qui dessine souvent le sujet de la photo à la façon d’une silhouette ou d’une ombre chinoise, en général très esthétique. Dans cette situation, le sujet est sous-exposé. A l’opposé, si l’on règle son exposition sur le sujet, l’arrière plan où se situe la source lumineuse sera sur-exposé, c’est à dire très clair.

Mais ce contraste élevé n’est pas toujours l’effet recherché, et il est bien entendu possible de le compenser en faisant appel à d’autres sources de lumière pour éclairer le sujet, que ce soit de face ou sous un autre angle. Cela peut être un accessoire, notamment un flash, une lampe ou un réflecteur, mais aussi un élément du décor, par exemple un mur blanc ou une vitre qui fera office de réflecteur pour la lumière du soleil…

On peut aussi faire appel à la technique de HDR pour étendre la plage dynamique de la photographie : plusieurs photographies identiques du même sujet, mais réalisées avec des niveaux d’exposition différents, sont fusionnées sur ordinateur à l’aide d’un logiciel dédié ou d’un plug-in Photoshop (certains appareils photo récents font d’ailleurs eux-même ce travail de fusion HDR). Il est également possible d’utiliser au maximum la plage dynamique disponible dans une même photographie avec le logiciel adéquat, à condition d’avoir pris la photographie en format raw : ce fichier image brut enregistré par l’appareil photo, en général un reflex numérique, possède une plage dynamique bien plus grande que celle des images jpeg. Il suffit d’un logiciel de dématriçage (développement raw) suffisamment performant, pour obtenir un résultat quasi-similaire à ce que donne la technique HDR. Voici un exemple, ci-dessous, de ce que cela peut donner avec une image prise en contre-jour, et développée en quasi-HDR avec le logiciel français DxO Optics Pro :

Une photo dont le contraste lié au contre-jour a été partiellement compensé par une technique similaire au HDR, mais depuis une seule photographie (la plage dynamique du fichier raw d'origine a été utilisée à son maximum depuis le logiciel de dé-matriçage DxO Optics Pro).
Exemple d’une photo dont le contraste lié au contre-jour a été partiellement compensé par une technique analogue au HDR, mais à partir d’une seule et même photographie (la plage dynamique du fichier raw d’origine a été exploitée à son maximum avec le logiciel de dématriçage DxO Optics Pro).

 

Autres tutoriaux – les règles de composition :