Presqu’île de Quiberon : la côte sauvage

La presqu’île de Quiberon, dans le Morbihan, est séparée du continent par un isthme relativement étroit, laissant dans sa partie la moins large juste la place nécessaire pour la voie ferrée, la route (D768), et un bout de plage. En pleine saison, cette route est très empruntée par les estivants qui veulent se rendre à Quiberon et/ou y emprunter le ferry pour Belle-Île en mer. Il apparait clairement que c’est un lieu assez touristique dont la fréquentation contraste avec la relative tranquillité du Finistère où j’avais séjourné quelques jours auparavant.

Le littoral de la presqu’île de Quiberon est varié : à l’ouest, c’est la Côte Sauvage, qui fait face au Golfe de Gascogne et à l’océan dont les colères ont visiblement sculpté ce littoral très accidenté. A l’opposée, la côte est de la presqu’île offre un paysage bien plus adoucit, avec de belles plages de sable blanc et une baie de Quiberon bien calme, car protégée de la houle et des vents dominants.

C’est juste après l’isthme, au niveau de Kerhostin, que nous quittons la D768 et ses bouchons pour rejoindre la route côtière et longer la côte sauvage. Ce paysage est très spectaculaire, et laisse deviner la violence des éléments qui, déchaînés, on pu découper ainsi ces falaises. D’ailleurs, durant notre séjour, j’ai été impressionné par le ballet bien trop régulier des hélicoptères de secours et des véhicules de pompiers qui allaient repêcher les promeneurs imprudents ou baigneurs inconscients. Pourtant, les bouées de secours et les nombreux avertissement qui jalonnent certaines parties de la côte sont sans équivoque, cette côte est dangereuse même par mer calme.

Le dernier jour avant mon départ, il y avait même eu une mer très agitée, en raison de forts coups de vents sur la côte bretonne. Plutôt inhabituels en ce mois d’août, ces coups de vents sont plus fréquemment rencontrés en automne et en hiver. Pas de chance ce jour là, l’objectif de mon D50 avait rendu l’âme, et n’ayant pas pris mon bridge, j’ai dû me contenter de mon téléphone pour immortaliser ce spectacle impressionnant d’une houle de plusieurs mètres qui allait s’abattre sur rochers et falaises… C’était superbe à voir, on se sentait tout petits face à une telle énergie déployée par dame nature, et ces embruns marins portés par le vent au-dessus des falaises étaient bien vivifiants…

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