Les sables du cul de chien

Des pins qui poussent au bord d’une étendue de sable : contrairement aux apparences, cette photo n’est pas prise quelque part  sur le littoral Atlantique, mais au beau milieu de la forêt de Fontainebleau, en Île de France. Les « sables du cul de chien » sont une grande étendue de sable de quartz, située dans le massif des Trois Pignons, dans la forêt de Fontainebleau, entre pins, bouleaux, bruyères et roches grayeuses. Ils sont également connus pour  le bilboquet, un bloc de roche ressemblant étrangement à une tête d’animal émergeant de cette mer de sable, et apprécié autant des promeneurs que des amateurs d’escalade…

Promenade autour des « sables du cul de chien »

 Vue du désert aux sables du cul de chien. En arrière plan, le « Bilboquet »

Pointe de l’Espiguette

Une photo prise sur le massif dunaire de l’Espiguette depuis son immense plage de sable. Le massif de l’Espiguette est un espace naturel protégé et encore préservé du bétonnage qui gâche trop souvent le paysage littoral languedocien. Site classé ZNIEFF et Natura 2000, inclus dans le programme de l’UNESCO  Man and Biosphere protégeant la réserve de biosphère de la Camargue, il fait également partie des zones humides protégées par la convention RAMSAR.  Cette immense plage de sable de 12 km de long peut donner l’impression de se retrouver dans un petit « désert », et laisser au promeneur une agréable impression de nature (presque) vierge (en dehors de la saison touristique), à quelques kilomètres seulement  des zones urbaines du Grau du Roi et de Port Camargue. Une nature vierge mais fragile, car elle est également un habitat dunaire et lagunaire pour de nombreuses espèces animales (plus d’une centaine d’oiseaux, des amphibiens, des insectes…), ainsi que pour des espèces végétales rares.

Pointe de l’Espiguette (Gard)

Vents de sable

Le sable soulevé par le vent photographié depuis le sommet de la dune du Pyla dans la lumière rasante du soleil levant… Ici on peut  voir la dune en pleine action, vivante, mouvante, effaçant les traces de pas des promeneurs et randonneurs, et continuant sa lente et inexorable progression vers l’intérieur des terres…

Grains de sable soulevés par le vent sur la dune du Pyla

Photo du jour : accès à la plage

Ce sont des sentiers tels que celui-ci qui permettent d’accéder depuis la route aux plages situées entre Carnon et la Grande Motte dans l’Hérault. Ces accès bordés de ganivelles protègent du piétinement la végétation qui fixe les dunes des lidos du Petit et du Grand Travers. Ce cordon de sable littoral aurait vu sa plage reculer d’une bonne quarantaine de mètres au cours des deux dernières décennies. Certains mettent ce recul sur le dos des touristes qui piétinent cette végétation dunaire (laquelle fixe les dunes de sable en les protégeant de l’érosion), mais outre le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer ce recul pourrait aussi être, au moins en partie, la conséquence de certains aménagements côtiers tels la digue de l’Espiguette qui priverait le littoral de l’apport naturel de sédiment par les eaux du Rhône. Quoiqu’il en soit, les aménagements prévus (et pas toujours consensuels) pour protéger ces plages et éventuellement limiter leur accès,  vont peut être reléguer au rang de souvenir la belle plage gratuite où les héraultais venaient depuis des années se détendre… Mais a-t-on le choix pour éviter qu’elle ne se transforme en peau de chagrin ?

Des dunes protégées par des ganivelles qui endiguent l’accès aux plages du Petit et du Grand travers depuis la route voisine.