C’est un matin d’automne, la brume qui vient de se lever vient de déposer des myriades de fines gouttelettes d’eau à la surface d’une pelouse tondue à ras. Promeneurs du dimanche ou joggeurs passent sur cette pelouse détrempée, sans pour autant remarquer tous les détails de ce microcosme qui s’étend à leur pied…
Le soleil se reflète sur les fines gouttelettes d’eau déposées sur des brins d’herbe par la rosée
Appareil photo posé à même le sol, le soleil qui passe à travers toutes ces gouttes d’eau renvoie vers la lentille de l’objectif une multitude de reflets…
C’est le petit matin, je me balade autour de la place de l’à‰toile, à l’heure de pointe un jour de semaine. Tandis que les douces lueurs de l’aube teintent de dégradés mauve et rose un ciel d’automne bien couvert, les véhicules de toutes sortes circulent autour d’un Arc de Triomphe encore endormi et imperturbable face à ce défilé quotidien et incessant. Voitures, deux-roues et camions tentent se frayer un chemin dans cette jungle mécanique où règne en maître la loi du plus fort : des véhicules de la fourrière, garés sur le bord de la place, démarrent en trombe tous gyrophares allumés, s’imposant aux autres véhicules pour traverser en un éclair la Place de l’Etoile, probablement pour aller retirer un véhicule mal garé plus loin sur les Champs Elysées. Un gros camion poubelle arrive un peu plus tard sur la place, klaxonnant de manière ininterrompue, accélérant et freinant brutalement, manœuvrant de façon intimidante pour inciter les petites citadines, qui progressent non sans peine dans ce chaos, à « bien vouloir » lui céder le passage… Puis c’est au tour de véhicules officiels, de grosses berlines Citroën noires aux vitres teintées, gyrophares bleus allumés et sirènes hurlantes, de traverser rapidement cette place. Une jungle urbaine où s’effacent bien trop souvent les notions de courtoisie et de respect de l’autre, une place synonyme de cauchemar pour de nombreux automobilistes… et leurs assureurs…
La Place de l’Etoile et l’Arc de Triomphe sous les lueurs de l’aube
N’ayant pas pris de trépied avec moi, l’appareil photo est posé sur la souche d’un arbre au bord de la place de l’Etoile. La sensibilité ISO réglée sur le minimum (100 ISO), et l’objectif fermé à f18, me permettent malgré une ambiance déjà très lumineuse d’exposer ce paysage de jungle urbaine au capteur de mon Nikon pendant deux petites secondes. Deux secondes, ce n’est pas grand chose, mais quand tout est constamment en mouvement dans une scène, cette vitesse d’exposition est suffisante pour « effacer » du paysage les objets en mouvements, ne laissant apparents que les phares des véhicules, lesquels dessinent alors de belles trainées lumineuses, presque fantomatiques. L’Arc de Triomphe et les pavés de la Place de l’Etoile quant à eux, de par leur immobilité, sont les seuls éléments à rester visibles dans cette composition. Et comme par magie ce paysage de jungle urbaine finit par reprendre l’aspect tant apprécié d’un Paris romantique de carte postale….
Photo prise au télé-objectif du glacier du Tour, depuis la réserve naturelle des Aiguilles Rouges, située en face, de l’autre côté de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc (Alpes).
Automne dans la forêt de Rambouillet : Toujours dans la série des photos mises à jour avec une version haute définition pour fond d’écran (2406×1600 pixels), voici une autre photographie prise dans le Vaux de Cernay (Yvelines).
Cliquez sur la photographie ci-dessous pour accéder à ce fond d’écran d’automne haute définition (et bien d’autres !), disponible(s) à partir de la page suivante.
Des rochers en automne dans les bois, recouverts de feuilles mortes
De nombreuses feuilles mortes s’amoncellent sur les rochers de cette petite clairière, réchauffée par la douce lumière d’un soleil d’automne. En contrebas, j’entends toujours le ruissellement du Ru de Vaux qui s’écoule en aval de l’étang de Cernay, tandis qu’un léger vent d’automne se lève et fait frissonner les branches des arbres, invitant leurs feuilles à aller rejoindre leurs compagnes sur le sol de la forêt…
Les eaux vives du Ru de Vaux, dans la forêt de Rambouillet, photographiées en automne, charriant sur cette photo quelques feuilles mortes et petites brindilles tombées de-ci de-là le long de ses berges dans la forêt.
Après avoir dévalé le long de la colline, le petit ruisseau pénètre dans le Vaux de Cernay, et perd de sa vitesse au fur et à mesure que la pente s’adoucit, pour finir par couler bien tranquillement dans ce vallon, avant d’alimenter d’abord quelques petites zones marécageuses, et ensuite l’étang de Cernay.
Les eaux vives d’un petit ruisseau en automne dans la haute vallée de Chevreuse (forêt de Rambouillet).
Un petit coin de nature photographié par une belle journée d’automne, bien ensoleillée. Le trépied a été nécessaire pour prendre cette photo, pour une pose de près de 5 secondes, afin de donner cet aspect presque gélatineux à l’eau du ruisseau en mouvement, et mettre plus en évidence les rochers au milieu de ce ruisseau ainsi que les quelques feuilles mortes qui s’amoncellent à la surface de l’eau.
Comme je l’ai fait ces derniers temps pour de nombreuses photographies, cette photo a été remplacée par une version haute définition (wallpaper de 2406×1600 pixels).
Une photo de feuilles mortes recouvrant le sol de la forêt, prise en automne dans le Vaux de Cernay (forêt de Rambouillet). Cette photos date d’il y a quelques années, et je viens de la republier, ainsi que d’autres photos de la même série, dans une plus haute résolution (2406×1600 pixels). Cliquez ici pour télécharger le fond d’écran HD de feuilles d’automne.
Wallpaper HD à télécharger : feuilles mortes en automne sur le sol de la forêt.
Cet après-midi à 14h48 UT nous passerons l’équinoxe d’automne. Les photos et fonds d’écrans HD de cette belle saison, si changeante et haute en couleurs sont disponibles dans plusieurs albums :
un album regroupant la totalité des photos prises en automne (plus de 600 photographies en haute définition),
Image d’automne : des feuilles mortes tombées dans la marne et flottant à la surface de l’eau
Les feuilles mortes sont très représentatives de cette belle saison et teintant de dégradés jaunes, oranges, marrons voire rouges, les forêts, parcs, jardins, rues, etc… Elles recouvrent progressivement chemins et sentiers, mais aussi rues et pelouses, s’amoncellent au pied des arbres desquels elles se sont décrochées. Les feuilles mortes donnent aussi du fil à retordre aux équipes de nettoyage des villes et villages, qui s’affairent chaque automne à les ramasser jour après jour, jusqu’à ce que l’intégralité des feuillages n’aient quitté leurs branches.
Astuce : pour connaître la date exacte de passage d’une saison à l’autre, qu’il s’agisse des équinoxes d’automne ou de printemps, ou bien des solstices d’hiver ou d’été, vous pouvez vous rendre sur la calculatrice mise en place par l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides.