Marmotte sur un rocher dans les Ecrins

Des marmottes dans les à‰crins. Pré de Madame Carlé, dans le Parc National des à‰crins : de retour d’une courte randonnée jusqu’au niveau du glacier noir, situé au pied de l’imposante barre des Ecrins, nous faisons une petite pause dans une grande prairie située juste à  côté du parking, avant de découvrir plusieurs couples de marmottes qui gambadaient dans l’herbe ou sur les rochers.

Des marmottes sur le sentier de randonnée lui même , nous n’en avions vu aucune. Le sentier étant très fréquenté en cette période estivale par les randonneurs qui se rendent jusqu’au glacier noir, ou jusqu’au glacier blanc et aux refuges situés bien plus en altitude. Il n’était pas étonnant que les marmottes soient restées cachées bien au fond de leur terrier. à€ cela ajoutons que la population de marmottes aurait été décimée ces dernières années par une épidémie, aux dires de randonneurs habitués du coin, rencontrés sur le sentier. Petite déception, notamment pour les enfants qui m’accompagnaient, mais il fallait se faire une raison, tant pis pour les marmottes, les paysages naturels qu’offre cette vallée du Parc National des à‰crins étant déjà  par eux mêmes exceptionnels.

Une marmotte sur un rocher dans le parc national des Ecrins (Alpes)
Une marmotte sur un rocher dans le parc national des Ecrins (Alpes)

Donc de retour dans la vallée, après une petite pause non loin du parking, je décide d’aller me balader hors des sentiers battus, le long des éboulis et névés accumulés au pied des falaises. Et là , je tombe nez à  nez avec plusieurs couples de marmottes qui gambadent dans l’herbe. Peu farouches, elles se laissent approcher et photographier, prennent presque la pose, pour retourner ensuite dans leurs terriers cachés sous les rochers. Et voilà  comment a été prise cette série de quelques photos bien sympathiques de petites marmottes dans les à‰crins.

Automne et feuilles mortes au pied d’un chêne

Feuilles mortes en automne recouvrant le sol au pied d’un arbre, photographiées il y a 3 ans dans le Bois de Vincennes.

Feuilles mortes de chêne en automne
Feuilles mortes en automne au pied d’un chêne

Le sol du bois était littéralement recouvert de ces feuilles mortes, accumulées en petit monticules au pied des arbres, et étalées en tapis orangés le long des sentiers et allées. Ces feuilles de chêne craquaient et crissaient sous mes pas dans un Bois de Vincennes qui sentait bon l’automne. Le ciel grisâtre venait de se dégager un peu, laissant transpercer à  travers les nuages les rayons d’un soleil sensiblement voilé. Cette lumière tamisée donnait une impression de douceur à  cette scène de saison : il ne restait plus qu’à  la prendre en photo.

Fleur de montagne : le Lis martagon

Voici une très belle fleur de montagne que l’on peut rencontrer dans les bois ou les prairies en altitude : le Lis martagon. Cette fleur qui a une forme si particulière, est protégée dans plusieurs pays d’Europe, et sa cueillette est interdite, notamment dans la plupart des parcs nationaux ou dans les réserves naturelles où le Lis martagon peut être rencontrée. La fleur photographiée ci-dessous a été prise cet été sur les hauteurs des Ecrins, dans les Hautes-Alpes.

Fleur de montagne : le Lis martagon (pays des Ecrins)
Fleur de montagne : le Lis martagon (pays des Ecrins)

Photos d’automne mises à  jour (Vaux de Cernay)

Je viens de mettre à  jour quatre belles photographies d’automne, prise dans le Vaux de Cernay (forêt de Rambouillet), au bord du Ru de Vaux. Ces quatre photos sont dorénavant disponibles dans une résolution de 2406 x 1600 pixels (fonds d’écrans HD).

Cliquez sur chacune des photos ci-dessous pour afficher la version haute définition de ces fonds d’écrans.

Des feuilles mortes sur les rochers au bord du ruisseau
Des feuilles mortes en automne sur les rochers au bord d’un ruisseau (Vaux de Cernay, Forêt de Rambouillet)

Ci-dessus, l’appareil photo était posé directement sur les rochers, au niveau des feuilles mortes. Diaphragme fermé à  f22 + grand angle étaient nécessaires pour capturer ce très beau paysage d’automne sous cet angle de vue original qui lui donne tout son intérêt.

Un ruisseau en automne : le Ru de Vaux
Un ruisseau en automne : le Ru de Vaux

Là  aussi, l’appareil était posé sur un rocher, n’ayant pas utilisé de trépied pour cette photo,  diaphragme  fermé également à  f22.

Le Vaux de Cernay en automne, parcouru par un joli ruisseau
Le Vaux de Cernay en automne, parcouru par un joli ruisseau

Le même ruisseau photographié d’un peu plus haut, debout sur un rocher qui le surplombait, afin d’avoir une vue d’ensemble de cette scène automnale.

Automne dans la forêt de Rambouillet, le soleil transperce les feuillages dorés
Automne dans la forêt de Rambouillet, le soleil transperce les feuillages dorés

En s’éloignant du Ru de Vaux, il y a toujours cet ambiance magique d’automne, les rayons du soleil passant à  travers le feuillage couleur or, les troncs des arbres dessinant de belles ombres sur les rochers recouverts de mousse et le tapis de feuilles mortes qui recouvre le sol de la forêt.

Album à  voir :

Toutes les photos prises dans la forêt de Rambouillet

Lichens en automne sur le sol de la forêt

Voici une photo prise l’automne dernier dans la forêt de fontainebleau. Appareil photo posé à  même le sol sur la mousse humide, cet angle de vue atypique met en valeur ces très beaux lichens aux bleu-verts, entremêlés de mousses, brindilles et autres aiguilles de pins. Des détails intéressants et insoupçonnés du sol de nos forêts, auquel en général on ne prête pas attention quand on fait une balade en forêt.

Toute une série de photos similaires ont été ajoutée au cours de l’automne dernier dans l’album dédié à  la forêt de Fontainebleau.

Lichens, aiguilles de pins, brindilles et mousse humide photographiés au raz du sol en automne dans la forêt.
Le sol humide de la forêt en automne

Cette image du sol de nos forêts en automne fait par ailleurs un très bon fond d’écran. La version haute définition de cette photo est accessible à  partir de ce lien : Le sol humide de la forêt en automne.

Paysage en noir et blanc et voile atmosphérique

Le noir et blanc utilisé dans la photographie de paysage peut être une solution pour éliminer l’effet de voile atmosphérique bleuté qu’il n’est pas toujours possible d’éviter ou de supprimer, que ce soit avec des filtres fixés sur l’objectif ou en retouchant la photo en post-production.

Fréquemment, notamment l’été par temps ensoleillé et lorsque la température est élevée, les paysages sont recouverts d’une brume de teinte bleutée, parfois dense, qui recouvre les plaines et vallées. Cette effet de voile bleuté est le résultat notamment de reflets sur les myriades de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère. L’utilisation d’un filtre polarisant en photographie de paysage permet de corriger ces reflets parasites, et de retirer en général une   grande partie de ce voile bleu qui dégrade l’image. On peut ainsi récupérer une partie du contraste et des couleurs présents dans le paysage. Sur ce point, je précise que dans une moindre mesure, un filtre UV va aussi aider à  diminuer cet effet de voile atmosphérique en montagne, bien qu’il me semble que les lentilles de la plupart des objectifs récents soient déjà  traitées pour filtrer les UV.

Pourtant un filtre polarisant, malgré son intérêt évident en photographie de paysage, ne fera pas non plus des miracles. De même on n’a pas toujours non plus un filtre pour chacun des objectifs présents dans son fourre-tout, cet accessoire pouvant être coûteux pour peu qu’on en veuille un qui soit de qualité (il faut souvent compter 100€ ou plus pour un filtre polarisant circulaire correct et de grand diamètre).

J’ai justement été confronté à  ce problème de voile atmosphérique pour certaines des photos prises cet été dans les Alpes. J’admets que photographier un paysage en plein milieu de journée, moment où le soleil est déjà  haut dans le ciel, et où la lumière est très dure (forts contrastes entre zones ensoleillées et rares zones ombragées), n’est évidemment pas le meilleur moment. Ceci dit, quand on est en vacances ou en voyage, on n’a pas toujours le choix de l’heure de la prise de vue. Donc on sort quand même le reflex de son sac, et on se dit qu’on verra bien après ce qu’on pourra faire de ces clichés…

Ces paysages de montagne justement étaient magnifiques, mais les images capturées étaient dégradées par   cette teinte bleue omniprésente. Même une tentative de corriger la balance des blancs dans DxO ou Photoshop s’est soldée par un échec. Cependant, même dans cette situation, tout n’est pas perdu : si la couleur n’apporte rien d’autre à  l’image qu’une « information » parasite, autant tout simplement supprimer le superflu… et passer par le noir et blanc.

Paysage en noir et blanc : le pic et le glacier de Bionnassay sur le massif du Mont-Blanc
Un paysage en noir et blanc : le pic et le glacier de Bionnassay sur le massif du Mont-Blanc

Dans cet exemple ci-dessus, représentant le pic et le glacier de Bionnassay dans le massif du Mont-Blanc, la photographie a été prise depuis le parking d’une aire de repos qui borde l’autoroute A40, à  peu près au niveau de Sallanches. Il y a depuis ce parking une très belle vue sur massif du Mont-Blanc, mais ce point de vue étant situé au fond de la vallée, inévitablement un désagréable voile atmosphérique bleuté était omniprésent, l’effet étant même accentué pour les photos prises au télé-objectif (et ce d’autant plus… parce-que je n’ai pas de filtre polarisant pour mon 70-300).

 L'effet bleuté du voile atmosphérique sur une photo de paysage prise au téléobjectif

Sans traitement particulier lors du développement raw (ni correction de la balance des blancs), voici le rendu original de cette photo :

Et même en corrigeant la balance des blancs, s’il est possible de rendre un aspect à  peu près correct à  la montagne et aux glaciers, la colline boisée située au premier plan restera très terne.

Je ne pratique pas souvent le noir et blanc, et ne suis pas non plus un adepte des longues retouches en postprod dans Photoshop ou Gimp. Aussi dans le cas de cette photo (et des autres de cette série de photos alpines présentant le même défaut), la couleur a été retirée directement lors du développement du fichier raw avec le logiciel DxO Optics pro, en simulant depuis le plugin DxO Film Pack un rendu argentique noir et blanc (ici celui d’une pellicule Fuji Neopan Acros 100). Le résultat est quand même bien plus intéressant, et au lieu d’une version bleutée et fade de ce pic de Bionnassay, le noir et blanc permet d’obtenir   un rendu bien plus agréable de ce paysage.

A voir sur la galerie :

Toutes les photos de paysages en noir et blanc

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