Approcher la vie sauvage dans l’Espace Rambouillet

Situé en plein cœur de la forêt de Rambouillet dans les Yvelines, à moins d’une heure de Paris, l’Espace Rambouillet est un parc animalier géré par l’Office National des Forêts où il est possible d’observer des animaux élevés en semi-liberté : des aurochs, cerfs, biches, faons, daims ou chevreuils. En pénétrant au cœur des 180 hectares de la forêt sauvage vous pourrez, si vous prenez la peine de vous déplacer discrètement et contre le vent pour ne pas être repérés, approcher au plus près les cervidés ou croiser une harde de sangliers. Bien entendu, vous devrez garder à l’esprit qu’il s’agit d’animaux sauvage, un comportement calme et une attitude responsable sont de mise en ce lieu où vous serez en prise directe avec la Nature.

L’Espace Rambouillet propose également des circuits pédagogiques destinés aux plus jeunes (et à leurs parents 😉 ), en proposant par exemple d’identifier insectes ou empreintes d’animaux, ou encore des activités ludiques comme « l’Odyssée Verte » où petits et grands peuvent circuler sur des plate-formes et passerelles suspendues dans les arbres. Bien entendu il ne faut pas oublier pas la centaine de rapaces (d’une trentaine d’espèces différentes), et les démonstrations de vols assurées par des fauconniers professionnels.

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Pouvoir approcher la vie sauvage dans l’Espace Rambouillet

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En savoir plus :

Grands Canyons dans les Cévennes

Bien que plus modestes par leur taille, les Gorges de la Jonte en plein coeur des Cévennes (Lozère) ont par moment l’allure d’un Grand Canyon verdoyant, creusé patiemment au fil des millénaires par la Jonte dans la roche calcaire. Une rivière de montagne difficilement accessible, protégée par d’imposantes falaises abruptes, qui terminera sa course dans le Tarn  au niveau des villages du Rozier et de Peyreleau. C’est au même endroit que prend fin un autre canyon verdoyant, les Gorges du Tarn : vallée bien moins encaissée que les Gorges de la Jonte, mais également plus longue et sinueuse, que de nombreux touristes vont parcourir à la belle saison sur une route au tracé tout aussi torturé, juste avant de profiter d’une promenades en barque ou canoë au départ de Ste Enimie ou de La Malène.

A elles-deux, les Gorges du Tarn et de la Jonte cernent le plateau calcaire du Causse Méjean, le séparant notamment du Causse Noir au sud, et du Causse du Sauveterre au nord.

Les Gorges de la Jonte, une vallée aussi encaissée que verdoyante.

Promenade dans les Gorges de Franchard

Les Gorges de Franchard sont un des lieux les plus fréquentés de la forêt de Fontainebleau. Un site qui a été aménagé par endroits pour le préserver de l’érosion due au passage incessant des nombreux promeneurs. Le parking, accessible depuis la D301, est situé à côté de bâtiments de l’ONF, et de nombreux panneaux vous y présenteront le circuit de promenade, ainsi que des détails très intéressants sur l’histoire, la géologie, la faune ou la flore de la forêt de Fontainebleau. On trouve également à proximité deux réserves biologiques, dont une réserve biologique intégrale où l’accès et l’intervention de l’homme ne sont pas permis.

Départ en direction de la roche qui pleure pour un peu plus de deux heures de promenade (je prends mon temps… et des photos, le circuit pouvant en réalité être fait en à peu près 1h). J’entame cette petite balade sur les platières, entre chemins sableux et rochers gréseux. En cours de route je longe de nombreuses petites mares bordées d’herbe jaunie sur un sentier qui surplombe le chaos rocheux au dessus des Gorges de Franchard. Aux chênes ou bouleaux effeuillés succèdent des résineux bien verts, tandis qu’au sol s’alternent fougères et bruyères. Par endroit entre les failles séparant deux gros blocs de grès, quelques marques peintes à même le roc symbolisent les circuits destinés aux amateurs de varappe qui viennent pratiquer leur passion de la grimpe sur l’ensemble du massif de Fontainebleau. Sur la fin du sentier des platières, le circuit de promenade bifurque sur la droite vers un escalier de caillebotis protégeant de l’érosion la pente de sable. Mais je descend plutôt sur la gauche, par un sentier pavé de pierres taillées dans le grès,  en direction des Gorges de Franchard et de la Route Amédée. Celle-ci est barrée à mi-chemin : la zone est interdite d’accès en raison de roches instables sur ces pentes sableuses. Je continue donc sur la route des Gorges de Franchard en passant non loin de l’Antre des Druides. La brume, le quasi silence et le froid environnants contribuent à donner une ambiance presque mystérieuse à ce lieu. Je fais un petit détour jusqu’au carrefour St Mégrin, où se trouve un Séquoia géant qui, avec son écorce brun rougeâtre et ses branchages denses et bien verts, détone un peu avec les chênes ou hêtre effeuillés en cette fin d’automne. Petite pause assis sur le banc à proximité du Séquoia, puis je reprends la promenade pour passer à côté de la Mare aux pigeons , située à quelques centaines de mètres du parking.

Platières et chaos rocheux au dessus des Gorges de Franchard

Photo du jour : prairies humides en forêt de Sénart

C’est un après-midi de fin d’automne, je me gare sur le parking du carrefour du Chêne d’Antin, pour une petite promenade le long des routes forestières qui quadrillent la forêt de Sénart. Les grands chênes ont tous perdus leurs feuilles qui crissent encore sous les pas, tandis que les fougères en sous-bois arborent des couleurs allant de l’orange au rouge sombre. Je passe à côté de plusieurs mares et zones humides après avoir contourné un vieux chêne qui me contemple avec sagesse du haut de ses cinq siècles, et rencontre quelques promeneurs à la recherche de champignons, assez rares en cette fin de saison. Puis je finis par tomber sur des prairies humides, grands espaces qui contrastent avec le confinement des routes forestières traversées plus tôt. Le ciel est nuageux et laisse filtrer de temps à autres quelques gouttes de pluie, puis voilà enfin une courte éclaircie, c’est le moment de sortir mon reflex:

Prairie dans la forêt de Sénart

Photo du jour : Eaux vives dans les Vaux de Cernay

J’avais découvert cette vallée vendredi dernier, et bien apprécié le calme et la sérénité de ce lieu, en plein coeur de la Haute Vallée de Chevreuse…  Lundi fut une bien belle journée d’automne, très ensoleillée. C’était l’occasion de retourner faire une petite balade dans les Vaux de Cernay, et de reprendre une bonne bouffée de nature à moins d’une heure de Paris.  En amont, le ru des Vaux coule tranquillement, serpentant au milieu des marais des Vaux de Cernay, pour finir sa course dans l’étang de Cernay. En aval de la digue, au niveau du moulin des Cascades, l’eau de l’étang prend de la vitesse, se frayant un chemin entre les rochers de grès des Cascades et rochers des Vaux de Cernay. Des eaux vives et bouillonantes et un chaos rocheux facilement accessibles à partir du parking (le long de la D91) en aval du Petit Moulin, où se trouve un escalier puis un ponton en bois permettant d’enjamber roche glissante, ruisseau et bourbier. En remontant le cours du ruisseau on atteint rapidement l’étang de Cernay pour arriver ensuite au niveau de l’Abbaye des Vaux de Cernay moins de deux kilomètres en amont. Plus en amont, passé l’abbaye et son étang, le sentier devient plus étroit, marécageux ou glissant le long du tortueux ruisseau. Mais vous pouvez éviter cette partie en montant sur le plateau (en empruntant le GR1), à travers le bois des Cinq cent arpents,  pour ensuite redescendre vers le ruisseau au niveau du pont de Grandval.

Quelques informations utiles :

  • un des meilleurs moments pour profiter de ce lieu est certainement l’automne, où chênes, bouleaux, ou châtaigners vous donnent un magnifique paysage multicolore.
  • attention aux rochers qui sont humides et … glissants.  Je parle en connaissance de cause, j’ai manqué de m’y casser le cou -et mon matériel photo- dans une mémorable gamelle, ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps 😉 .
  • ce sentier est par endroit un peu bourbeux, bien que restant pratiquable car bien aménagé, mais comme toute balade en nature oubliez tongues et escarpins et préférez de bonnes chaussures de marche voire ici une bonne paire de bottes.
  • Y accéder avec Google Maps : Vaux de Cernay / Cernay la Ville

Cascades et ruisseau bouillonant dans les Vaux de Cernay, en plein coeur du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (forêt domaniale de Rambouillet)

Photo du jour : La méditerranée dans son plus bel écrin

Voici une photo de la belle calanque d’En Vau, qui inaugure un nouvel album dans la galerie photo : les calanques de Cassis. D’autres photos seront rajoutées dans les prochains jours dans cet album aux couleurs de Provence…

Calanque d’En Vau

Situées entre Marseille et Cassis ces calanques provençales, qui sont souvent associées par erreur à la Côte d’Azur voisine, sont difficilement accessibles par la terre, et un bon équipement équivalent à celui utilisé pour de la marche en montagne (chaussures de randonnée, carte, eau…) est souvent recommandé pour emprunter les sentiers parfois escarpés et abrupts. L’accès à ces sites naturels protégés, aussi beaux que fragiles, est règlementé (il est d’ailleurs conseillé de contacter la Préfecture des Bouches du Rhône avant d’y partir en randonnée). Ainsi lorsque je m’y suis rendu ce mois d’août la circulation sur les sentiers était limitée au créneau de 6h à 11h du matin, mais il peut -par exemple– être totalement interdit d’y accéder en période de risque d’incendie accru (sècheresse, ou vent supérieur à 40km/h). En vous rendant sur ces sites sauvages, pensez à ne laisser sur place aucun déchet, et évidemment camping, feu et cigarettes y sont strictement interdits.

Un très bon moyen de découvrir ces calanques est aussi de le faire par la voie maritime : de la calanque de Port Miou à celle de Morgiou, en passant par celles de Port Pin, En Vau, de l’Oule, Devenson, de l’Oeil de Verre, et de Sugiton, les croisières partant du port de Cassis. Vous pourrez ainsi admirer calanques et falaises tranquillement assis à bord du bateau, certains vous permettant même de découvrir les fonds marins. Cela dit, en pleine saison armez vous de patience au guichet sur le port de Cassis, mais la beauté des calanques vaut bien un peu d’attente… 😉

Enfin, si vous prenez vous même un bateau, pensez à ne mouiller qu’au dessus des bancs de sable afin de préserver les herbiers de possidonies, ces forêts aquatiques vitales pour la faune sous-marine, notamment pour leur apport en oxygène, ainsi que pour leur rôle de refuge et de réservoir de nourriture pour de nombreuses espèces.

Photo du jour : Le pont des six liards

Dernier vestige témoignant de la présence des moines bénédictins au XII° siècle à Ayres, à proximité du village de Meyrueis, ce pont -presque millénaire- reliait alors le Causse Méjean à l’ancien prieuré de St Martin des Ayres (prieuré qui disparut lors des guerres de religion). Comme beaucoup de ponts à l’époque, il fallait pour le traverser acquitter d’une taxe de péage, d’un montant de six liards, d’où le nom qui lui est resté. Ce qui est admirable, outre la beauté de ce vieux pont de pierre, c’est sa qualité de conception (et probablement aussi un entretien régulier) qui lui a permis de traverser les siècles et résister aux crues de la Jonte…

Le pont des six liards, Ayres (Meyrueis / Lozère)