Chemin oublié

Plus grand monde ne passe sur ce chemin oublié où fleurs et chardons recouvrent petit à petit rocaille et traces de véhicules… Paysage photographié dans les grandes plaines du plateau calcaire du Causse Méjean, Lozère.

Chemin oublié sur le Causse Méjean…

Approcher la vie sauvage dans l’Espace Rambouillet

Situé en plein cœur de la forêt de Rambouillet dans les Yvelines, à moins d’une heure de Paris, l’Espace Rambouillet est un parc animalier géré par l’Office National des Forêts où il est possible d’observer des animaux élevés en semi-liberté : des aurochs, cerfs, biches, faons, daims ou chevreuils. En pénétrant au cœur des 180 hectares de la forêt sauvage vous pourrez, si vous prenez la peine de vous déplacer discrètement et contre le vent pour ne pas être repérés, approcher au plus près les cervidés ou croiser une harde de sangliers. Bien entendu, vous devrez garder à l’esprit qu’il s’agit d’animaux sauvage, un comportement calme et une attitude responsable sont de mise en ce lieu où vous serez en prise directe avec la Nature.

L’Espace Rambouillet propose également des circuits pédagogiques destinés aux plus jeunes (et à leurs parents 😉 ), en proposant par exemple d’identifier insectes ou empreintes d’animaux, ou encore des activités ludiques comme « l’Odyssée Verte » où petits et grands peuvent circuler sur des plate-formes et passerelles suspendues dans les arbres. Bien entendu il ne faut pas oublier pas la centaine de rapaces (d’une trentaine d’espèces différentes), et les démonstrations de vols assurées par des fauconniers professionnels.

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Pouvoir approcher la vie sauvage dans l’Espace Rambouillet

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En savoir plus :

Photo du jour : Arbres en fleur à Green Park

Vous comptez visiter Londres ?  Je vous conseille de faire un petit détour par ses parcs et jardins*, dont parmi eux Hyde Park et sa rivière Serpentine, Kensington Gardens, St James Park, ou encore Green Park où j’ai pu me promener mardi dernier. Des allées bordées tantôt de tulipes tantôt d’arbres en fleur, des pelouses aussi grasses que fleuries aux allures de campagne anglaise et sur lequelles se promenaient librement oies, canards ou écurueils, le tout assaisonné cet après-midi là par quelques gouttes de pluie éparses qui ne retiraient rien au charme de cette nature urbaine, bien au contraire. Après tout, Londres sans un peu de pluie ne serait plus vraiment Londres. 😉

Green Park, Londres

Green Park, Londres, Angleterre


*nb : je n’ai volontairement pas cité Regent’s Park et son célèbre London Zoo, n’ayant pas eu le temps de m’y rendre (et donc d’en remporter quelques photos) lors de mon dernier séjour à Londres.

Carnet de Voyage : un week-end à New York

(article publié en février 2009, édité en mai 2016)

New-York est parait-il la destination privilégiée des français au pays de l’Oncle Sam. Ce n’est pas étonnant, après tout d’un point de vue historique la plupart des immigrants des XIX° et XX° siècles qui arrivaient d’Europe entraient aux Etats-Unis par le port de New-York. New York a ainsi toujours été plus ouverte au vieux continent que d’autres grandes villes américaines. New York est une ville unique en son genre aux USA, cultivant le mélange des genres et des cultures, une ville qui ne dors jamais, toujours en pleine effervescence. Cette ville est souvent prise comme symbole de la démesure américaine, avec notamment ses forêts de gratte-ciels plantées au début du XX° siècle. On l’adore ou on la déteste, mais dans tous les cas cette mégapole laisse pas indifférents ses visiteurs. Continuer la lecture de « Carnet de Voyage : un week-end à New York »

Grands Canyons dans les Cévennes

Bien que plus modestes par leur taille, les Gorges de la Jonte en plein coeur des Cévennes (Lozère) ont par moment l’allure d’un Grand Canyon verdoyant, creusé patiemment au fil des millénaires par la Jonte dans la roche calcaire. Une rivière de montagne difficilement accessible, protégée par d’imposantes falaises abruptes, qui terminera sa course dans le Tarn  au niveau des villages du Rozier et de Peyreleau. C’est au même endroit que prend fin un autre canyon verdoyant, les Gorges du Tarn : vallée bien moins encaissée que les Gorges de la Jonte, mais également plus longue et sinueuse, que de nombreux touristes vont parcourir à la belle saison sur une route au tracé tout aussi torturé, juste avant de profiter d’une promenades en barque ou canoë au départ de Ste Enimie ou de La Malène.

A elles-deux, les Gorges du Tarn et de la Jonte cernent le plateau calcaire du Causse Méjean, le séparant notamment du Causse Noir au sud, et du Causse du Sauveterre au nord.

Les Gorges de la Jonte, une vallée aussi encaissée que verdoyante.

Promenade dans les Gorges de Franchard

Les Gorges de Franchard sont un des lieux les plus fréquentés de la forêt de Fontainebleau. Un site qui a été aménagé par endroits pour le préserver de l’érosion due au passage incessant des nombreux promeneurs. Le parking, accessible depuis la D301, est situé à côté de bâtiments de l’ONF, et de nombreux panneaux vous y présenteront le circuit de promenade, ainsi que des détails très intéressants sur l’histoire, la géologie, la faune ou la flore de la forêt de Fontainebleau. On trouve également à proximité deux réserves biologiques, dont une réserve biologique intégrale où l’accès et l’intervention de l’homme ne sont pas permis.

Départ en direction de la roche qui pleure pour un peu plus de deux heures de promenade (je prends mon temps… et des photos, le circuit pouvant en réalité être fait en à peu près 1h). J’entame cette petite balade sur les platières, entre chemins sableux et rochers gréseux. En cours de route je longe de nombreuses petites mares bordées d’herbe jaunie sur un sentier qui surplombe le chaos rocheux au dessus des Gorges de Franchard. Aux chênes ou bouleaux effeuillés succèdent des résineux bien verts, tandis qu’au sol s’alternent fougères et bruyères. Par endroit entre les failles séparant deux gros blocs de grès, quelques marques peintes à même le roc symbolisent les circuits destinés aux amateurs de varappe qui viennent pratiquer leur passion de la grimpe sur l’ensemble du massif de Fontainebleau. Sur la fin du sentier des platières, le circuit de promenade bifurque sur la droite vers un escalier de caillebotis protégeant de l’érosion la pente de sable. Mais je descend plutôt sur la gauche, par un sentier pavé de pierres taillées dans le grès,  en direction des Gorges de Franchard et de la Route Amédée. Celle-ci est barrée à mi-chemin : la zone est interdite d’accès en raison de roches instables sur ces pentes sableuses. Je continue donc sur la route des Gorges de Franchard en passant non loin de l’Antre des Druides. La brume, le quasi silence et le froid environnants contribuent à donner une ambiance presque mystérieuse à ce lieu. Je fais un petit détour jusqu’au carrefour St Mégrin, où se trouve un Séquoia géant qui, avec son écorce brun rougeâtre et ses branchages denses et bien verts, détone un peu avec les chênes ou hêtre effeuillés en cette fin d’automne. Petite pause assis sur le banc à proximité du Séquoia, puis je reprends la promenade pour passer à côté de la Mare aux pigeons , située à quelques centaines de mètres du parking.

Platières et chaos rocheux au dessus des Gorges de Franchard

Photo du jour : prairies humides en forêt de Sénart

C’est un après-midi de fin d’automne, je me gare sur le parking du carrefour du Chêne d’Antin, pour une petite promenade le long des routes forestières qui quadrillent la forêt de Sénart. Les grands chênes ont tous perdus leurs feuilles qui crissent encore sous les pas, tandis que les fougères en sous-bois arborent des couleurs allant de l’orange au rouge sombre. Je passe à côté de plusieurs mares et zones humides après avoir contourné un vieux chêne qui me contemple avec sagesse du haut de ses cinq siècles, et rencontre quelques promeneurs à la recherche de champignons, assez rares en cette fin de saison. Puis je finis par tomber sur des prairies humides, grands espaces qui contrastent avec le confinement des routes forestières traversées plus tôt. Le ciel est nuageux et laisse filtrer de temps à autres quelques gouttes de pluie, puis voilà enfin une courte éclaircie, c’est le moment de sortir mon reflex:

Prairie dans la forêt de Sénart