Lac de Tenaya : un peu de fraîcheur par ce jour de canicule…

Le lac de Tenaya (ou Tenaya Lake) est un magnifique lac de montagne, aux eaux aussi fraîches que translucides, perché à 2484 mètres d’altitude sur les hauteurs du parc national de Yosemite, en Californie (USA).

Cliquez sur la photo ci-dessous pour accéder à la version HD depuis la page suivante (fond d’écran HD de 2883 x 1915 pixels).

Un pin sur les rives du lac de Tenaya (Yosemite National Park, Californie, USA).
Un pin sur les rives du lac de Tenaya (Yosemite National Park, Californie, USA).

Ce lac est facilement accessible par la route 120, qui relie la vallée de Yosemite à la Tioga Pass (l’entrée est du parc national de Yosemite), et plusieurs aires de pique-nique y sont aménagées. Un endroit reposant et rafraîchissant, au milieu des oiseaux et écureuils….

Tenaya Lake n’est pas le paysage le plus connu du parc national de Yosemite. Pourtant, alors que je l’ai quasiment découvert par hasard (je recherchais une aire de pique-nique agréable le long de la route 120, avant de quitter Yosemite pour poursuivre mon road trip en direction de la région de Death Valley plus à l’est), Tenaya lake reste pour moi un des plus beaux paysages que j’ai pu photographier lors de ma visite de Yosemite !

Etang de Mauguio, promenade le long du sentier du cabanier

L’étang de Mauguio, aussi appelé « étang de l’Or » est un site classé Natura 2000, à cheval sur les départements de l’Hérault et du Gard.  Cet étang fait 4km de large, et jusqu’à 15km de long, et n’est séparé de la mer que par un mince banc de sable (lido).

Situé les berges nord de l’étang de Mauguio, le sentier du Cabanier est un chemin pédestre de près de 5 km aller-retour qui permet de découvrir cet espace naturel protégé. Bordé de roselières, marécages et de prés-salés,  on peut observer depuis ce sentier des canards, des poules d’eau, des foulques.  Les chanceux pourront même y voir (de loin) des flamants roses. Pensez à apporter avec vous une paire de jumelles. On y croisera également quelques chevaux camarguais  derrière des enclos, mais l’Office du Tourisme conseille aussi la prudence en raison de présence possible de taureaux échappés. Des panneaux d’interprétation récemment installés permettent de sensibiliser les promeneurs à la fragilité de ce site et des espèces qui le fréquentent.

Des clôtures plantées dans la vase
Des clôtures plantées dans la vase

Cet étang d’eau saumâtre est peu profond (environ 1 mètre de profondeur en moyenne), mais ne pensez pas vous y baigner, vous vous retrouveriez englué dans un bonne épaisseur de vase…

En savoir plus :

Mise à jour des photos de la forêt de Fontainebleau

Une grande partie des photos de la forêt de Fontainebleau (Barbizon, gorges d’Apremont, Massif des 3 pignons et désert aux sables du cul de chien, etc…), font partie des plus anciennes publiées sur Photo-Paysage.com, certaines datant en effet de 2006 ou 2007.

Je viens ces derniers jours de remplacer la plupart des photos anciennes publiées dans cet album, en reprenant les sources dans mes archives, et en les republiant après un passage sous le logiciel DxO optics pro, afin d’en retirer une sortie de bien meilleure qualité, et redonner une nouvelle jeunesse à ces images.

Un arbre dont les branches sont recouvertes de mousse, photographié en hiver dans la forêt de Fontainebleau
Un chêne aux branches recouvertes de mousse, photographié en hiver dans la forêt de Fontainebleau

A l’époque, même avec mon reflex (un Nikon D50) je ne prenais que des photos en jpeg (le matériel informatique que j’utilisais en 2006 ou 2007 n’était pas assez puissant pour travailler sur des fichiers raw). L’écran utilisé à cette époque était lui-même de piètre qualité, et n’était bien entendu pas calibré. Quelques années plus tard, une amélioration de ces photos, pour celles pour lesquelles cela était possible, me semblait nécessaire. La marge de manœuvre pour corriger de telles photos ou les améliorer est bien plus limitée que si elles avaient été prises directement en raw, mais je reste quand même agréablement surpris du résultat que peut donner, pour certaines d’entre elles, la dernière version de DxO (v8). C’est le cas notamment pour la photo de ce chêne recouvert de mousse, ci-dessus, ou encore pour cette photo de sous-bois au printemps, ci-dessous :

Un sous-bois aux couleurs printanières photographié dans la forêt de Fontainebleau
Un sous-bois aux couleurs printanières photographié dans la forêt de Fontainebleau

Rappel : dans les albums de Photo-Paysage.com les photos sont triées par défaut par ordre chronologique inverse, en fonction de la date de première mise en ligne de chaque image. Les images publiées récemment sont donc en tête de liste, mais une photo ancienne qui vient d’être remplacée reste toujours à la même position dans son album. 

Les plus belles photos de nature sur Photo-Paysage.com

L’album Les plus belles photos de nature regroupe une petite sélection personnelle de 180 de mes plus belles photographies sur le thème de la nature, parmi les plus de 5500 photographies HD mises en ligne au cours des 8 dernières années sur Photo-Paysage.com.

Cet album est mis à jour de temps en temps, avec l’ajout de nouvelles photos de nature ou de paysages naturels disséminés dans les nombreux albums de la galerie de photos et de wallpapers de Photo-Paysage.com. Cette sélection est bien entendu tout à fait subjective, et bien que basée avant tout sur des critères esthétiques, la sélection des images peut aussi se faire en raison de l’intérêt que j’apporte au site naturel photographié.

Une prairie sur le Mont Aigoual au lever du soleil, les Cévennes dans la brume en arrière plan, photos HDR
Une des photos publiées dans l’album « Les plus belles photos de nature », belle prairie en fleurs au sommet du Mont-Aigoual, prise au lever du soleil, avec les montagnes des Cévennes encore dans la brume (image HDR).

La photo ci-dessus, représentant une prairie en fleurs au-dessus de montagnes embrumées et éclairées par la lumière d’un magnifique lever de soleil,  fait partie des plus belles photos mises en avant dans cet album dédié aux belles images de nature.

Les couleurs très particulières de cette scène, quasi surréalistes, sont liées à l’utilisation de la technique d’exposition HDR (High Dynamic Range). Habituellement, la « véritable » technique HDR consiste à prendre plusieurs fois la même scène avec différents niveaux d’exposition, ce qu’on appelle le bracketing d’exposition : une ou plusieurs photos sont sous-exposées (plus sombres), d’autres progressivement sur-exposées (plus claires), et le tout étant assemblé sous Photoshop ou avec des logiciels dédiés à cette tâche. Cette fusion de plusieurs expositions d’une même scène est certainement la meilleure méthode pour obtenir de très belles images HDR. Mais pour être franc, je préfère passer le moins de temps possible en post-production et retoucher le moins possible les photographies.  Pour cette photo des Cévennes, le procédé utilisé était beaucoup plus simple : une seule prise de vue a été utilisée.  Le développement HDR a été réalisé à partir du fichier d’image brute (fichier raw) avec l’excellent logiciel DxO Optics pro, étendant au maximum de ses capacités la plage dynamique d’exposition du capteur de mon reflex : à partir d’une même image, il va récupérer un maximum de détails et d’informations de couleurs dans les zones les plus sombres jusqu’aux zones les plus claires de l’image.

Paysage en noir et blanc et voile atmosphérique

Le noir et blanc utilisé dans la photographie de paysage peut être une solution pour éliminer l’effet de voile atmosphérique bleuté qu’il n’est pas toujours possible d’éviter ou de supprimer, que ce soit avec des filtres fixés sur l’objectif ou en retouchant la photo en post-production.

Fréquemment, notamment l’été par temps ensoleillé et lorsque la température est élevée, les paysages sont recouverts d’une brume de teinte bleutée, parfois dense, qui recouvre les plaines et vallées. Cette effet de voile bleuté est le résultat notamment de reflets sur les myriades de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère. L’utilisation d’un filtre polarisant en photographie de paysage permet de corriger ces reflets parasites, et de retirer en général une  grande partie de ce voile bleu qui dégrade l’image. On peut ainsi récupérer une partie du contraste et des couleurs présents dans le paysage. Sur ce point, je précise que dans une moindre mesure, un filtre UV va aussi aider à diminuer cet effet de voile atmosphérique en montagne, bien qu’il me semble que les lentilles de la plupart des objectifs récents soient déjà traitées pour filtrer les UV.

Pourtant un filtre polarisant, malgré son intérêt évident en photographie de paysage, ne fera pas non plus des miracles. De même on n’a pas toujours non plus un filtre pour chacun des objectifs présents dans son fourre-tout, cet accessoire pouvant être coûteux pour peu qu’on en veuille un qui soit de qualité (il faut souvent compter 100€ ou plus pour un filtre polarisant circulaire correct et de grand diamètre).

J’ai justement été confronté à ce problème de voile atmosphérique pour certaines des photos prises cet été dans les Alpes. J’admets que photographier un paysage en plein milieu de journée, moment où le soleil est déjà haut dans le ciel, et où la lumière est très dure (forts contrastes entre zones ensoleillées et rares zones ombragées), n’est évidemment pas le meilleur moment. Ceci dit, quand on est en vacances ou en voyage, on n’a pas toujours le choix de l’heure de la prise de vue. Donc on sort quand même le reflex de son sac, et on se dit qu’on verra bien après ce qu’on pourra faire de ces clichés…

Ces paysages de montagne justement étaient magnifiques, mais les images capturées étaient dégradées par  cette teinte bleue omniprésente. Même une tentative de corriger la balance des blancs dans DxO ou Photoshop s’est soldée par un échec. Cependant, même dans cette situation, tout n’est pas perdu : si la couleur n’apporte rien d’autre à l’image qu’une « information » parasite, autant tout simplement supprimer le superflu… et passer par le noir et blanc.

Paysage en noir et blanc : le pic et le glacier de Bionnassay sur le massif du Mont-Blanc
Un paysage en noir et blanc : le pic et le glacier de Bionnassay sur le massif du Mont-Blanc

Dans cet exemple ci-dessus, représentant le pic et le glacier de Bionnassay dans le massif du Mont-Blanc, la photographie a été prise depuis le parking d’une aire de repos qui borde l’autoroute A40, à peu près au niveau de Sallanches. Il y a depuis ce parking une très belle vue sur massif du Mont-Blanc, mais ce point de vue étant situé au fond de la vallée, inévitablement un désagréable voile atmosphérique bleuté était omniprésent, l’effet étant même accentué pour les photos prises au télé-objectif (et ce d’autant plus… parce-que je n’ai pas de filtre polarisant pour mon 70-300).

 L'effet bleuté du voile atmosphérique sur une photo de paysage prise au téléobjectif

Sans traitement particulier lors du développement raw (ni correction de la balance des blancs), voici le rendu original de cette photo :

Et même en corrigeant la balance des blancs, s’il est possible de rendre un aspect à peu près correct à la montagne et aux glaciers, la colline boisée située au premier plan restera très terne.

Je ne pratique pas souvent le noir et blanc, et ne suis pas non plus un adepte des longues retouches en postprod dans Photoshop ou Gimp. Aussi dans le cas de cette photo (et des autres de cette série de photos alpines présentant le même défaut), la couleur a été retirée directement lors du développement du fichier raw avec le logiciel DxO Optics pro, en simulant depuis le plugin DxO Film Pack un rendu argentique noir et blanc (ici celui d’une pellicule Fuji Neopan Acros 100). Le résultat est quand même bien plus intéressant, et au lieu d’une version bleutée et fade de ce pic de Bionnassay, le noir et blanc permet d’obtenir  un rendu bien plus agréable de ce paysage.

A voir sur la galerie :

Toutes les photos de paysages en noir et blanc

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La grande cascade de Narreyroux

Voici trois points de vue de cette même grande cascade située dans la combe de Narreyroux, dans le pays des Ecrins.

Tout d’abord, une vue d’ensemble de cette très belle chute d’eau, prise depuis le sentier qui mène à la cascade après avoir remonté cette petite vallée. L’air ambiant ici est bien rafraîchi par les embruns générés par le débit important de cette cascade. Fleurs et buissons de rhododendrons longent le sentier, et leurs couleurs vives contrastent sur cette photo avec le paysage environnant.

Vue d'ensemble de la grande cascade dans la vallée de Narreyroux

 

Puis il est possible de remonter un peu le long de la cascade, par un petit sentier un peu plus escarpé. Soyez cependant très prudents en vous approchant du bord, le sol ou les rochers y sont humides et glissants (comme c’est souvent le cas à proximité de chutes d’eau), et cela l’était d’autant plus ce matin là qu’il venait de pleuvoir.

Près de la grande cascade

En contrebas de cette cascade, le torrent finit par s’écouler à travers bois, pour continuer ensuite tranquillement sa course dans cette belle vallée alpine…

Le torrent au contrebas de la cascade