De nouvelles tours pour Paris ?

Un des ensembles d'immeubles d'habitation du XIII° arrondissement parisien.

Le débat dans Paris pour ou contre la construction de nouveaux immeubles de grande hauteur redevient d’actualité, avec le dernier projet de la tour « Triangle », proposé par les architectes Herzog et de Meuron, et présenté hier par le maire de la capitale, Bertrand Delanoë.

De mon ancien métier (localisation d’outils de cao), j’ai gardé une sensibilité certaine à l’esthétique des oeuvres architecturales contemporaines (tours de la Défense, quartier de la BNF, gratte-ciels à New-York ou Toronto…). Si je laisse de côté le débat sur l’utilité réelle de certains projets quelque-peu démesurés, je pense par exemple aux 800 mètres (!) de la tour Burj Dubaï dans les Emirats Arabes Unis, je reste admiratif devant les défis relevés par les ingénieurs chargés d’ériger -durablement- de telles structures. Cependant, même si en France nous n’en sommes pas encore arrivés à ces excès, quand il s’agit de transposer ces concepts de constructions verticales à la vie de tous les jours, je réalise rapidement que je suis pas un fanatique de ces constructions de grande hauteur, et à moins de n’en avoir vraiment (mais vraiment) pas le choix je reste réticent à l’idée d’habiter au 25° ou 50° étage d’une cage à lapin en béton…  C’est peut être un peu moins gênant quand il s’agit de bureaux mais cela nous donne quand même des paysages et environnements qui, à tout point de vue, finissent par perdre… leur dimension humaine.

Faut-il encore construire des tours dans Paris ? La réponse est mitigée, quand je pense justement aux grands ensembles comme ceux du XIII° arrondissement,  qui font partie de mon paysage quotidien (voir photo ci-dessus, prise depuis ma fenêtre). D’un côté  ces constructions peuvent s’intégrer avec plus ou moins de bonheur dans le paysage parisien, et amenènent aussi à se poser quelques questions (concernant entre-autres la gestion du risque incendie, le confort perçu par les occupants, le coût d’entretien, l’ombre portée sur les immeubles voisins…). De l’autre il y a bien un besoin croissant en surface pour les logements et bureaux, et justement la surface disponible pour la construction n’est pas extensible à l’infini… du moins sur le plan horizontal. Si on ajoute qu’il semblerait -à ce que j’ai pu à plusieurs reprises lire ou entendre- que la concentration des habitations dans les villes aie un impact environnemental et énergétique plus faible qu’autant d’habitations éparpillées en rase campagne,  la construction verticale peut finir par apparaître comme une solution… Reste cependant aux architectes à éviter les erreurs du passé (syndrome de la cage à lapin dont je parlais plus haut) et à réussir à allier esthétique, fonctionnel, confort, et l’indispensable respect de l’environnement. Une sacré équation pas si évidente que cela à résoudre…

Justement, pour revenir à ce projet de tour triangulaire, qui par certains aspects me rappelle les pyramides de la Grande-Motte dont on aurait modifié l’échelle, celui-ci a le mérite de faire preuve d’originalité et d’esthétisme. Reste à savoir ce qu’en penseront, une fois la construction terminée, tant le voisinage que les occupants…


A Noël, offrez des piles rechargeables avec les jouets

Noël c’est dans quelques jours, et nos charmants bambins vont retrouver leurs cadeaux au pied du sapin… La plupart d’entre eux seront des jouets made-in-china qui réclameront des piles pour pouvoir fonctionner. Pensez donc à utiliser des piles rechargeables pour ces jouets, ce choix s’avèrera plus économique, plus écologique, et même permettra aux enfants de jouer plus longtemps, car la plupart piles rechargeables durent plus longtemps que les piles alcalines classiques 😉

Quant aux piles livrées avec les jouets, qui sont de faible puissance et qui ne dureront pas très longtemps, pensez à ne pas les jeter et à les rapporter dans un point de récupération de piles usagées…

Lire l’article précédent sur le sujet

Au rebus les fax ?

Dans la série réflexions écolos, j’ai envie aujourd’hui de parler du fax. Cet appareil qui nous a rendus à tous de fiers services avant l’apparition de l’email a t il encore sa raison d’être, et surtout peut on encore se permettre de l’utiliser ? Il y a en effet un problème récurrent dans le fonctionnement de la grande majorité des fax : une consommation inutile -et évitable- de papier. En effet, pour envoyer un courrier par fax, il faut d’abord l’imprimer, avant de le passer dans le lecteur du télécopieur, pour que ce même courrier soit réimprimé chez le destinataire. Au total deux impressions pour un courrier qui aurait pu dans la plupart des cas être envoyé par email ou par voie électronique.

Bien entendu, on peut encore opposer le fait que le fax est plus sûr que l’email, qu’il permet d’envoyer un document signé, etc… Pourtant des technologies alternatives et peu couteuses existent déjà : envoi par email d’un document pdf si on veut un courrier proprement mis en page, utilisation de signatures numériques ou de services de recommandés électroniques si on souhaite signature du document et fiabilité, etc… Et puis si on souhaite vraiment envoyer un fax, il reste la solution un fax électronique : lors de la réception chez le destinataire, il n’est pas imprimé mais enregistré sous forme d’un document pdf. Cette dernière solution n’est pas nouvelle, déjà au début des années ’90  un bon vieux modem 33,6K permettait d’envoyer et recevoir des fax sans utiliser une seule feuille de papier ! A méditer donc… Et de penser mettre votre vieux fax au rebus… pardon au recyclage… 😉